À travers la France, le climat n’est certes pas le même mais il change et se réchauffe partout. De la Bourgogne à la Dordogne en passant pas le Vaucluse, le climat nous affecte tou.te.s.
Les agriculteurs.trices témoignent : « le climat affecte les petits agriculteurs aux cahiers des charges difficiles ». Ils.elles sont aussi victimes de ce changement : ce sont des viticulteurs.trices, des producteurs.trices de lavande, des éleveurs.ses de brebis ou de bovins. À la fois spectateurs.trices et victimes, les agriculteurs ne sont pas les seuls touchés par ce changement, partout sur la côte la montée de eaux réduit la taille des plages, favorise l’érosion. À Lacanau, en Gironde, tous les ans 1 à 3 mètres sont perdus, engloutis par l’eau.
“Les pouvoirs publics voient bien ce qu’il est en train de se passer mais ils ne font rien”
Ainsi, le principal problème d’un viticulteur que nous avons rencontré est le manque d’eau du à la sécheresse l’obligeant à augmenter ses coûts fixes. Sa capacité d’adaptation au climat dépend donc de son cahier des charges et de l’augmentation prévisionnelle des coûts fixes. Les problèmes hydrauliques sont selon lui « la plus grande peur des viticulteurs du Sud », et pourrait-t-on dire si l’inaction persiste « la plus grande peur des viticulteurs de France »
Sept millions de personne vivent sur le littoral français, et ce sont sept millions de personnes qui sont directement menacées par le changement climatique.
Dans nos champs, nos montagnes, nos côtes, nos villes, le réchauffement climatique détruit des vies, l’environnement, les exploitations, les logements… de France et d’ailleurs. Le droit à la vie, à la santé, à la propriété ne peuvent pas être ainsi bafoués impunément et sans protection légitime et effective accordée par les pouvoirs publics.
Dans un présent certain et dans un futur proche nous sommes tou.te.s menacé.e.s par le réchauffement climatique. C’est d’un grand élan de solidarité collective dont le monde a besoin, pour sauver la planète et le vivant, et se sauver lui-même.